Dépêche AFP

Publié le par Eric RAOULT

Déclaration Chirac sur CPE: réactions politiques

 

 

- François Sauvadet, député, porte-parole de l'UDF: "On vient d'assister à une scène complètement surréaliste: un président qui annonce la promulgation d'une loi en demandant de ne pas l'appliquer et au gouvernement de la modifier. C'est tout à fait inédit (...) C'est beaucoup de temps perdu et d'énergie gâchée pour en arriver là".

 

- Henri de Raincourt, vice-président du groupe UMP au Sénat: "par un propos juste et équilibré, le président de la République apporte des réponses d'apaisement (...) Il a su ce soir, dans son intervention, conjuguer le service de la République et l'exigence de la démocratie. Suivons-le sur ce chemin de la concorde nationale".

 

- Roger-Gérard Schwarzenberg (PRG): "Le Parlement n'est pas le guignol de la République. Promulguer une loi et demander ensuite au Parlement de la modifier marque une réelle désinvolture envers le Parlement et envers la loi, qui ne peut devenir le jouet des lubies de Matignon et de l'Elysée".

 

- Christophe Cambadélis (PS): "Jacques Chirac a, une fois de plus, pris position pour convenances personnelles. Il a choisi son Premier ministre plutôt que le peuple, il récoltera l'amertume sociale et la rancune politique pour son camp".

 

- Jean Léonetti, premier vice-Président du groupe UMP de l'Assemblée Nationale: "face à la situation de blocage que connaît notre pays, le chef de l'État a choisi le ton de la fermeté et de la sagesse (...) il a compris combien l'angoisse de la jeunesse vis à vis de l'emploi et plus généralement de son avenir s'était révélée à l'occasion de cette disposition législative".

 

- André Rossinot, coprésident du Parti radical: "le chef de l'Etat a répondu aux attentes des jeunes (...) Néanmoins, une deuxième lecture au Parlement aurait été plus rapide, plus simple, plus claire et plus apaisante. C'est au plus vite que ce nouveau texte doit être voté. C'est la condition pour ramener le calme dans le pays qui en a bien besoin".

 

- Eric Raoult (UMP): "le président de la République fait respecter notre Constitution. Par une promulgation d'apaisement, qui devrait calmer ceux qui ne prônaient que l'affrontement, il permet la possibilité de la discussion et de la modification. Son ouverture au dialogue permettra d'améliorer un texte de loi."

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Y
<br /> Bonjour, A Garges-lès-Gonesse, il se dessine une alliance étrange entre le socialiste Dominique Strauss-Kahn et la mairie UMP dirigée par Nelly Olin à travers le maire Lefevre. Cette alliance prendra forme dès lundi où Strauss-Kahn défendra publiquement un projet d'urbanisme avec le maire UMP de Garges. Voici la réaction que j'ai publiée sur mon blog à l'occasion : http://yassine.ayari.free.fr/articles/dsk.htm<br /> au plaisir de partager vos réactions!!!<br />
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A
Cher Monsieur,<br /> il en va de cette histoire de CPE comme de tout dans notre pays depuis plusieurs décennies; la droite n'ose plus être de droite, avoir et défendre des idées de droite qui ne sont jamais que du bon sens, du pragmatisme, de la morale et du courage (courage pour travailler, pour se prendre en mains et ne pas attendre son pain quotidien de l'état vache à lait).<br /> avons-nous entendus quelqu'un de droite poser le vrai débat, souligner que la gauche a provoqué sciemment toute cette chienlit avec les paratises professionnels habituels, syndicats totalitaires marxistes (excusez ce pléonasme), fonctionnaires profiteurs (ceux qui ont le sens du service de l'état s'en exclueront), idéologues de l'éducation (???) mationale, etc.<br /> comme d'habitude, on baisse son pantalon, on négocie avec les "organisations représentatives" qui ne représentent que leurs propres intérêts, on va encore donner de l'argent que l'état n' a pas (2 000 Mds de dette, on peut encore y aller, les 'jeunes' rembourseront) pour créer de faux emplois assistés, pour nourrir ceux qui ne savent (ni ne veulent) rien faire après des années passées dans la fabrique de crétins qu'est devenue l'EN, repère de gauchistes malfaisants dirigé par les syndicats. Allons-y, les vraies causes que vous ne pouvez pas ne pas connaître (ou alors je ne sais ce que vous faites là) seront encore câchées au peuple par les médias propagandistes, avec votre complicité.<br /> Et non content de ces coupables lâchetés, voici que pour complaire à une quelconque association islamiste (ou pour avoir quelques voix ? Calcul désastreux, car ils ne voteront jamais pour vous, et vous ne ferez que perdre les voix de vos électeurs de droite) vous voulez nous ajouter une loi totalitaire de plus, officaliser le délit de blasphème (contre l'islam bien sûr, les attaques contre la Chrétienté ne vous ont jamais ému !). Demansez à votre collègue Vaneste, pris dans les filets de la loi homophobe. Allez-y, bravo, coubez l'échine devant l'islam totalitaire et conquérant, soumettez-vous, vos enfants et petits enfants vous en remercieront sûrement un jour.<br /> Savez-vous au moins ce qu'est l'islam, réellement, pas l'image pieuse qu'en donnent les associations activistes et les islamistes eux-mêmes tant qu'ils n'ont pas le pouvoir ? Par pitié, et pour la survie de nos valeurs qui elles sont réellement d'amour et de paix, renseignez-vous avant de faire une telle erreur. L'histoire vous jugera.<br /> un Chrétien Français, blanc qui plus est, vraiment toute les tares !<br /> Dieu nous garde, et honte sur vous et vos semblables si vous continuez dans cette voie.
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C
<br /> Bananas* ... rappelez vous, l'UMP<br /> <br /> <br /> Des voix de plus en plus nombreuses s'indignent ces jours-ci, de la situation politique en France tout à fait stupéfiante, ainsi que de la façon dont le pays est actuellement (non) gouverné.<br /> <br /> <br /> <br />  <br />  <br /> Le chef de l’état, tel le grand prêtre de la nation a parlé, comme un oracle, c’est à dire avec des paroles dont il possible d’extraire à peu près n’importe quel sens en rapport avec les convictions éventuelles de l’interprète.Son premier ministre, chef naturel du gouvernement, est prié de ne plus s’occuper du dossier principal en cours.Le ministre de la cohésion sociale « prend des mesures destinées à faire échec à l’exécution de la loi *» votée (la peine prévue par le code pénal est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 500 000 F d'amende, dix ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende si elle a été suivie d'effet)Le patron du principal (mais non le seul) parti de la majorité se voit investi des tâches de son supérieur hiérarchique, tandis que le chef du groupe de député de ce même parti se retrouve qualifié, et seul, pour envisager des négociations avec les représentants de « la France dans la rue » afin de faire émerger une nouvelle proposition de loi, censée remplacer celle qui a pourtant été votée à deux reprises par les « légitimes représentants du peuples » (49-2 puis vote de confiance).Ce que j’évoquais dans un précédent article se répète à présent (parce qu’il y surgit naturellement comme une évidence) sur de nombreuses lèvres, à savoir que : dans une république autre que bananière, une assemblée et un gouvernement ainsi déjugés par le peuple et l’autorité suprême, leur travail commun jeté aux orties, se doivent de se démettre l’une et l’autre.Qu’attend-t-on pour cela ?Pourquoi cette conduite de l’Etat totalement antidémocratique s’impose-t-elle dans le camp de la majorité ?C’est ici qu’un peu de mémoire nous permettra de comprendre les enjeux actuels de la mission confiée à monsieur Bernard Accoyer.En effet, le premier nom, le vrai, le seul, camouflé un temps derrière des vocables qui ne lui conviennent guère et notamment celui de « Populaire », la signification initiale de l’UMP est (et a toujours été) Union pour une Majorité Présidentielle. La France n’est plus gouvernée, la mise à l’écart de tous les acteurs légitimes en témoignent, elle est en campagne. Et c’est ce qui explique que les rênes de la nation soient ainsi, sur le sujet capital de l’emploi, mis entre les mains d’un parti dont la « fonction principale » est de faire élire celui qui en est le chef.<br /> <br /> CODE PENAL (Partie Législative) <br />  <br /> Section 1 : Des abus d'autorité dirigés contre l'administration <br /> * voir ici <br />
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G
    CONSEQUENCES DU CPE, EXCEPTION FRANCAISE ?<br />  <br /> <br /> <br />    <br />   Le problème principal n’est pas tant l’entrée des plus jeunes dans l’emploi que le règlement de la FLEXIBILITE elle-même dans l’économie française.<br />  <br /> <br /> <br />     <br />   Le retrait du CPE, partiellement accordé dès à présent n’offre aucune alternative au règlement du problème de fond.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             La France, EXCEPTION EUROPEENNE est donc le seul Pays au sein des grandes démocraties à ne pas utiliser ce moyen qui permet à tous nos voisins de trouver des solutions certes inconfortables mais qui SEUL  permet de faire reculer le chômage.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             QUE VOULONS NOUS ?<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Le statut quo actuel, avec plus de 5 millions de personnes exclues ou précarisées ?<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Accepter les réalités que tous les autres ont admises, sans doute par dépit mais dont les solutions offrent des résultats concrets ?<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Doit on maintenir encore longtemps au chômage un grand nombre de nos compatriotes simplement pour avoir raison alors que tout nous démontre que nous avons tort ?<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             QUELS SONT LES RISQUES ?<br />  1/  RALENTISSEMENT DE L’ECONOMIE<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />  Depuis plus de deux mois notre économie est en plein ralentissement.<br />  <br /> <br /> Les entreprises et tout particulièrement les PME de moins de 50 salariés qui représentent 98% de nos entreprises Françaises diffèrent leurs commandes et ne sont plus en mesure d’assurer de nouvelles commandes.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Les conséquences sont connues :<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />    Faillites pour les plus fragiles<br />  <br /> <br /> <br />   <br />  Diminution de l’activité qui ne pourra reprendre que dans un ou deux trimestres<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />                         En clair diminution du nombre d’emplois marchands et AUGMENTATION du CHÔMAGE dans les 12 prochains mois.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />  2/         L’EXCEPTION FRANCAISE<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Pourquoi refusons nous la flexibilité et quelle est la véritable raison qui a conduit les PME à ne plus embaucher en CDI et à privilégier l’emploi temporaire par CDD ou intérim ?<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Pour comprendre il nous faut remonter à 1982, époque à la quelle  nous avions refuser le droit aux entreprises de licencier facilement les personnels que les entreprises ne pouvaient plus payer en raison de la baisse d’activité.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Contrairement à tous les autres pays occidentaux, le gouvernement Français refusa de toucher aux droits acquis et obligea alors de très nombreuses PME à la faillite.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Le code du travail fut certes préservé mais les faillites eurent pour conséquences la mise au chômage de près d’un million huit cent mille salariés.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             La décentralisation conduite à la même époque et le recrutement de plus de 800 000 nouveaux fonctionnaires atténua cette catastrophe, mais plomba définitivement les finances du pays.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             De nombreux chefs d’entreprises créèrent alors de nouvelles sociétés avec des effectifs plus réduits et les complètent depuis avec des emplois précaires comme les CDD ou l’intérim. Les lois réglementant le CDD furent finalisées à cette époque (1982)<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             ATTITUDE DU PATRONAT<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Pour ce qui concerne les grandes entreprises très minoritaires en France le problème est mineur, car ces sociétés appartiennent déjà aux actionnaires étrangers.<br />  <br /> <br />             Ce douloureux constat trouve également ses raisons dans l’ouverture inconsidérée du capital de ces sociétés en 1982, alors qu’aucun autre pays occidental ne l’avait fait et qu’avait toujours refusé le général de GAULLE<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Leur avenir est mondial et les sièges de ces multi nationales que nous pensons à tort être françaises sont souvent en SUISSE (AIR France)  en Belgique  ou ailleurs.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Ne sont donc concernées que les PME Françaises dont les activités sont pour la grande majorité dans les services (74% de nos emplois nationaux)<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Si aucune adaptation n’est trouvée rapidement, un grand nombre de ces sociétés seront conduites non pas à délocaliser mais simplement à fermer avec le cortège de difficultés qui s’en suivra.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Les petits patrons auront alors tout intérêt à créer de nouvelles sociétés à l’étranger d’où ils pourront comme le permet la réglementation Européenne poursuivre leurs activités de plus en plus ouvertes sur l’europe.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />             Ce phénomène s’est déjà accru au cours des 5 dernières années dans des proportions plus qu’inquiétante pour l’avenir de nos emplois en FRANCE<br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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